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Sourde
philatélie / Deaf
stamps
(collection de Yves Delaporte)
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pour aller voir l'enveloppe 1er jour du timbre ou un autre timbre sur
le même thème. |
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ALLEMAGNE. 1943.
Y&T
n°
La ville de Theresienstadt (nom allemand de Terezin,
en Moravie) est vidée en 1941 de sa population tchèque
pour y implanter un ghetto prétendument administré par
les juifs, en prévision d’une visite du Comité
international de la Croix-Rouge.
De faux magasins et cafés y sont construits, et les visiteurs
de la Croix-Rouge assisteront même à un opéra.
La mise en scène incluait l’impression d’un timbre-poste
et de billets de banque qui n’avaient cours qu’à
l’intérieur du ghetto. Sur le timbre, figurent les monts
des Sudètes.
Sur 144 000 juifs passés par Theresienstadt, moins de 20 000
survécurent. Les autres moururent sur place ou dans les camps
d’extermination de Pologne.
Étaient notamment regroupés à Theresienstadt
des juifs de différents pays occupés et appartenant
à des catégories particulières : personnalités
connues telles qu’artistes et musiciens, aveugles et sourds.
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ALLEMAGNE.
1944.
Y&T
n° 139.
Bedrich Smetana (1824-1884), compositeur, pianiste et chef d’orchestre
tchèque.
Devenu totalement sourd à l’âge de cinquante ans,
il ne se consacre plus qu’à la composition d’œuvres
musicales.
L’hommage que lui rend le régime nazi avec ce timbre
ne manque pas de saveur lorsqu’on sait que Smetana était
un membre actif du mouvement nationaliste tchèque.
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ALLEMAGNE (RDA). 1955.
Y&T n° 225.
Tableau de Bernardino di Betto (1454-1513), peintre sourd-muet dit
« Il Pintoricchio » ou « Il Pinturicchio »
(Le petit peintre).
Timbre d’Italie (2008).
FDC Italie.
Timbre
de l'Ordre de Malte.
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ALLEMAGNE (RDA).
1978.
Y&T n° 1983.
Samuel Heinicke (1727-1790) fonde en 1778 à Leipzig une « Institution
pour muets et personnes présentant des troubles de la parole ».
Sa controverse avec l’abbé de l’Épée
est célèbre et conduira à opposer pendant longtemps
la « méthode française », celle
qui utilise les signes, et la « méthode allemande »,
purement oraliste.
Heinicke reproche à l’abbé de l’Épée
d’utiliser « plus de signes que les Chinois »,
tandis que ce dernier lui rétorque que faire croire que l’on
peut enseigner aux sourds-muets par la parole, c’est « jeter
de la poudre aux yeux de la foule ignorante ».
Flamme Berlin (Eschke)
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ALLEMAGNE (RDA). 1978.
Y&T n° 1984.
« 200 ans d’éducation des déficients
auditifs ».
Commémoration de la fondation en 1778 de l’« Institution
pour muets et personnes présentant des troubles de la parole »
par Samuel Heinicke.
Stimulation auditive avec appareil en boîte et articulation
du son « L », accompagnée
de la lettre manuelle correspondante.
Vignette.
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ALLEMAGNE (RFA). 1980.
Y&T n° 899.
« Congrès international pour l’éducation
et la formation des déficients auditifs » tenu à
Bonn le 10 juillet 1980.
L’oreille qui apparaît sur le timbre est en relief, à
destination des aveugles.
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ALLEMAGNE
(RFA). 1985.
Y&T n° 750.
Compositeur renommé, considéré par certains comme le plus grand chef
d’orchestre qui ait jamais existé, l’Allemand Furtwängler (1886-1954)
est devenu sourd sur la fin de sa vie.
Il éprouvait une admiration sans bornes pour l’œuvre de Beethoven,
cet autre célèbre musicien sourd.
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AUTRICHE. 1979.
Y&T
n° 1432.
« 1779-1979 : deux cents ans de formation des déficients
auditifs ».
Bicentenaire de la fondation de l’Institution pour sourds-muets,
à Vienne en 1779, deux ans après une visite que l’empereur
Joseph II, beau-frère de Louis XVI, avait faite à l’abbé
de l’Épée.
On trouve le récit de cette visite, devenue légendaire,
dans Maryse Bézagu-Deluy, « L’abbé
de l’Épée », Seghers, 1990.
FDC
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BELGIQUE. 1962.
Y&T n° 1225/30.
Surtaxe au profit des
enfants handicapés.
Timbres émis dans une série sur les différents
handicaps.
Premier timbre : stimulation auditive au moyen d’un casque avec
phonaudioscope et oscilloscope.
Second timbre : selon les services postaux belges, il représente
également une fillette sourde.
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BELGIQUE. 1994.
Y&T n°
2580.
Les malentendants.
Dépliant
émis à cette occasion (pdf-3 pages).
FDC
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BOSNIE-HERZÉGOVINE. 2009.
Y&T n°
.
Traduction en langue des signes de la phrase « Bosno i
Hercegovino, volim te » (« Bosnie-Herzégovine,
je t’aime »).
Des flèches indiquent le mouvement de chaque signe, mode de
représentation jusqu’ici réservé aux publications
à visée pédagogique ou scientifique.
C’est le premier timbre-poste au monde qui montre une phrase
signée.
FDC
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BULGARIE.
1979.
Y&T n°
2455.
Huitième congrès de la Fédération mondiale
des Sourds, tenu à Varna en Bulgarie.
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BULGARIE. 1993.
Y&T n°
3519 à 3522.
Dix-septièmes Jeux mondiaux des sourds tenus à Sofia.
Cinq timbres représentent :
- l’athlétisme, figuré par la barre des
sauts en hauteur et à la perche (valeur 1.00);
- la natation (valeur 2.00);
- le cyclisme (valeur 3.00);
- le tennis (valeur 4.00)
- Ci-dessous : le football (valeur 5.00, dans un bloc-souvenir).
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FDC |
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DANEMARK. 1985.
Y&T
n° 854.
Cinquantième anniversaire de la création de l’Association
nationale des sourds danois.
Le D de l’alphabet manuel représente
à la fois l’initiale du mot « döva »
(sourd) et celle du mot « Danmark ».
3 FDC
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ESPAGNE. 1980.
Y&T
n° 2220.
Centenaire de la naissance d’Helen Keller (1880-1968).
À gauche : communication en langue des signes des sourds-aveugles.
FDC
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ESPAGNE. 1994.
Y&T n° .
Luis Bunuel (1900-1983), célèbre réalisateur
d’origine espagnole, lié dans sa jeunesse au surréalisme
dont toute son œuvre gardera la trace, était atteint de
surdité. Celle-ci a influé sur ses méthodes de
travail : il imposait sur les plateaux une organisation très
stricte, se montrait peu communicatif et déléguait la
post-synchronisation. On a souvent attribué à cette
surdité son manque d’intérêt pour la musique,
de plus en plus absente de ses films ; sans doute était-il,
comme Hitchcock (qui n’était pas sourd), un cinéaste
visuel pour qui le cinéma était avant tout un art de
l’image.
On peut cependant noter la prédilection de Bunuel pour le tambour
(voir la Carte premier jour), instrument dont les sons graves s’accordent
avec une demi-surdité.
De sa longue collaboration avec Jean-Claude Carrière pour l’écriture
de scénarios, Bunuel disait en riant : « Si je travaille
avec lui, c’est parce qu’il a une voix que je peux comprendre,
même s’il ne dit que des bêtises… »
Deux de ses films, « La mort en ce jardin »
(1956) et surtout « Tristana » (1970), mettent
en scène des personnages de sourds-muets.
Timbre
Turkmenistan
Timbre Mexique 2000.
FDC
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ESPAGNE. 2006.
Y&T n° 3862.
« L'intégration des sourds dans la société » :
les mains évoquent la langue des signes.
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FINLANDE. 1973.
Y&T n° .
Sculpture de Wäinö Aaltonen représentant le champion
de course à pied Paavo Nurmi, surnommé « le
Finlandais volant », détenteur de vingt-deux records
du monde et douze médailles olympiques.
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FINLANDE - EUROPA
- CEPT. 1974.
Y&T n° 713.
La déesse de la Liberté (à gauche) s’adressant
à la jeunesse, symbolisée par le personnage de droite.
Sculpture de Wäinö Aaltonen (1894-1966), placée en
1940 dans l’Université d’Helsinki.
Aaltonen, sourd depuis l’enfance, est l’un des principaux
sculpteurs finlandais du XXe siècle. Il a étudié
le dessin à l’Ecole d’art de Turku, mais en tant
que sculpteur c’était un autodidacte.
Influencées par les courants cubiste et futuriste, ses oeuvres
sont souvent d’inspiration nationaliste. Nombre d’entre
elles sont exposées à Turku, au Musée d’Art
Wäinö Aaltonen.
FDC.
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FINLANDE.
1982.
Y&T n° .
Soixante-quinzième anniversaire de la création du parlement
finlandais.
Avec une sculpture de Wäinö Aaltonen, « Le futur ».
FDC
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FINLANDE.
1984.
Y&T n° 915.
Timbre en hommage au poète finlandais Aleksis Kivi (1834-1872),
pour le cent cinquantenaire de sa naissance.
En arrière-plan du poème « Le chant de mon
coeur », est reproduit un bas-relief (voir la FDC)
placé sur le socle d’une statue de Kivi, tous deux réalisés
par Wäinö Aaltonen, artiste sourd.
FDC
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FINLANDE.
1994.
Y&T n°1208 -1209.
Commémoration du centenaire de la naissance de Wäinö
Aaltonen, artiste sourd (1894-1966).
- Premier timbre :
Sculpture monumentale placée dans l’espace public de
Lahti (Finlande), près des tombes de 580 soldats finlandais
morts pendant les combats de la Deuxième guerre mondiale.
- Second timbre :
Sculpture située dans l’espace public de Tampere (Finlande)
depuis 1927.
Le timbre ne reproduit que la moitié de cette oeuvre dédiée
à Aleksis Kivi : vraisemblablement la Muse inspirant le
poète.
FDC
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FINLANDE. 2009.
Y&T
n° .
Oeuvre de Wäinö Aaltonen, artiste sourd (1894-1966).
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FRANCE. 1924 à 2011.
Voir
la page spécifique
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GRÈCE. 1976.
Y&T
n° .
L’Allemand Heinrich Schliemann (1822-1890), riche homme d’affaires
puis, à partir de 1870, aventurier rêvant de mettre au jour les villes
mythiques de l’Antiquité, se transforma en archéologue autodidacte.
Ses fouilles conduisirent à la découverte de milliers d’objets, parmi
lesquels ce qu’il prétendit être le trésor de Priam et les bijoux
d’Hélène de Troie. Personnalité trouble et très controversée, Schliemann
n’en a pas moins été le pionnier de l’archéologie grecque.
Il devint sourd en quelques mois à l’âge de 68 ans.
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HONGRIE. 1962.
Y&T
n° 1491.
Andras Chazar (1745-1816), fondateur en 1802 de la première
institution de Hongrie pour enfants sourds-muets, établie à
Vác.
Entier postal.
Flamme.
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HONGRIE. 1983.
Y&T
n° 2856/2860.
Un faux timbre sourd !
Contrairement à une opinion répandue chez les philatélistes,
« La Muta » (la muette), tableau qui n’a
été que récemment attribué à Raphaël
(1483-1520), n’a rien à voir avec la surdimutité.
Cette jeune femme non identifiée de la noblesse italienne
n’a été taxée de mutité qu’en
raison de son apparence réservée.
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ITALIE. 2004.
Y&T n°.
Conversation entre deux sourds-aveugles ou avec un sourd-aveugle.
Le moyen de communication représenté ici est vraisemblablement
la méthode de Malossi,
la plus utilisée en Italie. Lega
del Filo d’Oro, « La ligue du Fil d’Or »,
est une association italienne qui œuvre en faveur des sourds-aveugles.
En France, le moyen de communication usuel est la langue des signes
des sourds adaptée aux sourds-aveugles (cf. « Des signes
des sourds à ceux des sourds-aveugles », article de Sandrine
Schwartz dans « Patrimoine Sourd » n° 27, 2009).
Moyen
de communication des sourds aveugles.
FDC.
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ITALIE. 2008.
Y&T n°
Bernardino di Betto (1454-1513), peintre sourd-muet dit « Il
Pintoricchio » (le petit peintre), surnom qu’il devait
à sa très petite taille. Il s’exprimait en langue
des signes.
Elève du Pérugin aux côtés de Raphaël,
il devint peintre des papes, un titre envié.
Ses oeuvres sont exposées dans plusieurs grands musées,
dont le Louvre.
FDC.
Timbre
d'Allemagne 1955.
Timbre
de l'Ordre de Malte.
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KOSOVO
(ou Kossovo). 2007.
Y&T n° -.
Emis par la mission intérimaire d’administration du
Kosovo par l’ONU.
Convention sur les droits des personnes handicapées.
- Y&T
n° -.
Premier timbre :
Le signe d'origine américaine « Je vous aime »
et l’oreille barrée.
- Y&T
n° -.
Deuxième timbre :
Le signe américain pour « Interprétation
en langue des signes ».
- Y&T
n° -.
Troisième timbre :
L’oreille barrée.
- Y&T
n° -.
Quatrième timbre :
L’oreille barrée et le signe américain pour « Interprétation
en langue des signes ».
FDC.
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Cliquez sur l'image
:
article d'
expliquant la signification des points ronds. |
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LIECHTENSTEIN. 1981.
Y&T n° 715.
Année internationale des personnes handicapées.
Les trois points noirs sont un symbole de la surdité, utilisé
en Allemagne, Suisse, etc. Également en usage naguère
en France, il a été remplacé par l’oreille
barrée.
FDC Liechtenstein (1981).
Cartes Suisse 1925.
Pin's Allemagne.
Pin's Suède.
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LUXEMBOURG. 1968.
Y&T n° 729.
Émis dans une série sur les différents handicaps.
D’après les services postaux luxembourgeois, il est
censé représenter un enfant sourd essayant d’imiter
le chant d’un oiseau...
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MONACO. 1970.
Y&T
n° 841.
Alphonse de Lamartine (1790-1869), poète français et
homme d’État.
Il dédia une poésie à Pierre Pélissier,
poète sourd-muet qui voyait en lui son maître :
« C’est par les sens en nous que descend la lumière ;
Mais, je le reconnais à vos touchants accents, Dans votre âme
captive elle entre la première, Supplée à la
nature et se donne des sens ! »
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MONACO.
1974.
Y&T
n° .
Émis
pour le quatrième centenaire de la naissance de Pierre de Ronsard.
France, 1924.
France,
1985.
Vignette
France.
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MONACO. 1980.
Y&T
n° 1227.
Cinq centième
anniversaire des « Essais », oeuvre magistrale
de l’écrivain et philosophe humaniste Michel de Montaigne
(1533-1592).
Montaigne, qui a rencontré des sourds-muets, fait l’éloge
de leur langue : « Nos muets discutent, argumentent, et
content des histoires par signes. J’en ai vu de si souples et
si formés à cela, qu’en vérité il
ne leur manquait rien à la perfection de se savoir faire entendre ».
Et, à propos des mains, élément central de la
gestualité signifiante, il écrit ce morceau de bravoure
: « Quoy des mains ? Nous requérons, nous promettons,
appellons, congédions, menaçons, prions, supplions,
nions, refusons, interrogeons, admirons, nombrons, confessons, repentons,
craignons, vergoignons, doutons, instruisons, commandons, incitons,
encourageons, jurons, témoignons, accusons, condamnons, absolvons,
injurions, mesprisons, deffions, despitons, flattons, applaudissons,
bénissons, humilions, mocquons, réconcilions, recommandons,
exaltons, festoyons, resjouissons, complaignons, attristons, desconfortons,
désespérons, estonnons, escrions, taisons : et
quoy non ? »
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MONACO. 1985.
Y&T
n° 1501.
Sacha Guitry (1885-1957), homme de théâtre et de cinéma,
auteur et acteur.
Il n’y a guère de pièce ni de film où Guitry
ne mette en scène la surdité : le grand-père
sourd-muet du « Roman d’un tricheur »,
une invitée dans « Désiré »,
un pharmacien dans « La poison », un millionnaire
dans « Adhémar », un consommateur dans
« Remontons les Champs-Élysées »...
Cette présence constante de la surdité provient de celle
du père de Sacha.
Dans « Mon père avait raison », le fils
met ces paroles dans la bouche du père : « Tu crois
que c’est un inconvénient d’être dur d’oreille ?
— Il me semble — Quelle erreur !... Une
punition ? Pour les autres, oui ! C’est pour les autres
que c’est fatigant... ce n’est pas pour moi !...
Pour moi, c’est délicieux ! On ne me dit jamais
que les choses essentielles. Comme on sait qu’il faut me crier
dans l’oreille tout ce qu’on a à me dire, on réfléchit
avant de me parler... c’est excellent pour tout le monde...
Et moi ça ne m’empêche pas de parler... au contraire...
Et on est obligé de m’écouter... Et on peut pas
m’interrompre, moi ! Je n’entends pas ! »
France, 1986.
FDC, France, 1986.
|
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MONACO. 1996.
Y&T
n° 2067.
René Descartes (1596-1650), célèbre philosophe
français, l’un des fondateurs du rationalisme.
Pour démontrer que le langage est « la vraie différence
entre les hommes et les bêtes », Descartes évoque
les sourds-muets qui, privés des organes de la parole, «
ont coutume d’inventer d’eux-mêmes quelques signes,
par lesquels ils se font entendre à ceux qui étant ordinairement
avec eux ont loisir d’apprendre leur langue. » (Discours
de la méthode, 1649). Dans sa correspondance, il définit
l’homme par ses « paroles ou autres signes »,
précisant aussitôt : « Je dis les paroles
ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même
façon que nous de la voix. » Descartes voit donc
dans la langue des signes l’une des modalités du langage
humain, équivalente en dignité aux langues vocales.
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MONACO. 1987.
Y&T
n° .
Centenaire de la première liaison télégraphique.
FDC USA 1944
Timbre Argentine 1944
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NORVÈGE . 1979.
Y&T
n° 749.
Année internationale de l’enfance.
Tableau de Mathias Stoltenberg (1799-1871).
Devenu sourd à l’âge de dix ans, Stoltenberg étudie
l’art du portrait.
Il est le fils du fondateur de la Constitution norvégienne,
mais une banqueroute qui ruine sa famille le conduit à devenir
portraitiste itinérant.
Ses oeuvres sont redécouvertes dans les années 1910.
FDC
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ORDRE DE MALTE. 1979. Y&T
n° 176.
Le plus petit État du monde, dont le territoire
souverain se limite au 68, de la rue Condotti à Rome, émet
des timbres-poste dans un but exclusivement caritatif.
Ci-dessous, Bloc-souvenir formé de deux
timbres représentant des tableaux de Bernardino del Betto,
dit « Pintoricchio ».
Timbre d’Italie (2008).
Timbre
d'Allemagne 1955.
FDC Italie.
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Cliquez
sur le bloc pour lire le texte de l'encart.
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PAYS-BAS. 1931.
Y&T n° 237.
Émis au profit des Œuvres pour l’enfance, c’est
probablement le plus ancien timbre consacré explicitement à
la surdité.
Il montre une séance de stimulation auditive et d’éducation
à la perception de sa propre voix par un enfant sourd.
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PAYS-BAS.
1935.
Y&T n° 272.
Émis au profit des Œuvres sociales.
Henri-Daniel Guyot (1753-1828), fondateur à Groningen en 1790
de la première Institution hollandaise pour enfants sourds-muets.
Guyot avait suivi les leçons que l’abbé de l’Épée
donnait aux futurs maîtres, ce qui explique que l’actuelle
langue des signes des Pays-Bas soit proche de la langue des signes
française.
Flamme
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POLOGNE. 1956.
Y&T n° 845/846.
Premier championnat mondial d’échecs pour les sourds,
à Varsovie.
FDC
Pin's
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POLOGNE. 1967.
Y&T n° 1632.
Cinquième congrès de la Fédération mondiale
des Sourds, tenu à Varsovie en août 1967.
Les trois signes qui se succèdent sont quelque peu énigmatiques
et ont donné lieu à diverses interprétations,
rapportées en 1978 par Michel Landrieu dans un article de « La
Caravelle ».
On a proposé d’y voir le mot anglais 5th « cinquième »
(la première main pouvant représenter un 5, la deuxième
un H, la troisième un T).
Un article publié en 1973 dans la revue « The Deaf
American » propose d’y voir plutôt les trois
lettres W, D et F, initiales de world, deaf et federation, autrement
dit « Fédération mondiale des sourds ».
Tout cela est faux.
Il s’agit en réalité des trois premiers signes
5, K et O de « 5
Kongres Gluchych » (Cinquième Congrès
des Sourds) dans l’alphabet manuel propre aux sourds polonais.
La phrase (voir ci-dessous) « 5 Kongres Gluchych »
figure en entier en lettres manuelles sur une carte prétimbrée
également émise par les postes polonaises pour ce congrès :
on peut constater que les trois premiers signes sont ceux qui figurent
sur le timbre.
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PORTUGAL. 1979.
Y&T n° 1432.
Cinquantième anniversaire du Bureau International d’Education.
Conversation gestuelle (entre un père et son fils, selon le
catalogue Yvert & Tellier).
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SAN MARIN. 1982.
Thomas Edison (1847-1931), célèbre inventeur devenu
sourd à partir de l’âge de onze ans.
Timbre
Mali.
Timbre
Irlande.
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SUEDE. 2003.
Centenaire de la Fédération nationale sportive (Riksidrottsförbundet)
fondée en 1903.
Un des quatre timbres émis à cette occasion fait référence
aux Jeux mondiaux des Sourds, avec le signe « sport ».
FDC
|
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SUISSE.
1911 à 1939. Franchise.
Timbres de franchise postale émis pour des établissements
et des sociétés de bienfaisance.
Les postes suisses les livraient directement à ces établissements
et sociétés, qui les oblitéraient eux-mêmes.
Il s’ensuit que ces timbres, déjà peu faciles à
trouver oblitérés, sont aujourd’hui rarissimes à
l’état neuf.
L’établissement ou la société bénéficiaire
de la franchise postale est identifié par le numéro de
contrôle figurant sur le timbre.
Il est essentiel de distinguer entre les petits chiffres et les grands
chiffres : un même numéro ne renvoie pas au même
établissement selon qu’il est composé de petits
ou de grands chiffres.
Sur quelque deux mille timbres suisses de franchise, vingt-sept concernent
les sourds-muets.
|
PETITS
CHIFFRES |
|
n° 255
Institut de sourds-muets.
Bettingen, canton de Bâle (1911-1932).
|
|
n° 389
Institut suisse d’enfants sourds-muets.
Turbenthal, près de Zürich (1911-1932).
|
|
n° 451
Société d’assistance aux sourds-muets.
Canton de Graubünden (1911-1939).
|
|
n° 588
Société suisse d’assistance aux sourds-muets.
Ville de Berne (1912-1923).
|
|
n° 672
Hospice pour sourds-muets.
Regensberg, canton de Zürich (1914-1932).
|
GRANDS
CHIFFRES |
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n° 1041
Institut de sourds-muets.
Ville de Saint-Gallen (1911-1932).
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n° 1074
Société d’assistance aux sourds-muets.
Canton d’Appenzell : Herisau (1911-1926) puis Trögen (1927-1928),
Waldstatt (1929) et enfin Teufen (1932).
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SUISSE. 1962.
Y&T n° 693.
Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), célèbre écrivain
suisse de langue française. Avec celles de Montesquieu, Diderot,
Voltaire et bien d’autres, son œuvre fonde le « siècle
des Lumières », mouvement intellectuel substituant
l’exercice de la raison aux vérités révélées
de la religion.
Dans son « Essai sur l’origine des langues »,
Rousseau fournit la clé de la nature des langues signées
: « Quoique la langue du geste et celle de la voix soient
également naturelles, toutefois la première est plus facile
et dépend moins des conventions : car plus d'objets frappent
nos yeux que nos oreilles, et les figures ont plus de variété
que les sons ». Voilà pourquoi les langues vocales
sont fondées sur l’arbitraire du signe, tandis que les
langues signées sont iconiques. L’iconicité n’a
donc rien à voir, contrairement à ce que l’on a
longtemps prétendu, avec une infériorité des langues
signées, voire même avec un défaut d’intelligence
des sourds : elle n’est que la conséquence nécessaire
du monde tel qu’il est, dès lors qu’on en parle en
recourant au canal visuel-gestuel.
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SUISSE (ONU). 2008.
Y&T n° .
« Amour » en langue des signes américaine.
Fait partie d’une série de six timbres célébrant
la convention sur les droits des personnes handicapées, adoptée
par l’Assemblée générale de l’ONU en
décembre 2006.
FDC Suisse
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URSS.
1982.
Y&T n° .
Émis en 1982 pour le 125e anniversaire de la naissance de Tsiolkovski.
Entiers
URSS.
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URSS. 1964.
Y&T n° 2860.
Konstantine Tsiolkovski (1857-1935), savant russe dont le nom est également
transcrit « Ciolkovsky », est l’un des pères
de l’astronautique. Devenu sourd suite à une scarlatine
contractée à l’âge de neuf ans, il est refusé
par les écoles et devient autodidacte. Il construit sa culture
scientifique grâce à la bibliothèque de son père,
et apprend seul les mathématiques. À 16 ans, il calcule
la force centrifuge qui permettrait à un vaisseau spatial de
quitter la terre. A 25 ans, il est nommé professeur de mathématiques
et de physique dans un collège.
Dès 1883, il énonce l’idée d’utiliser
la propulsion par réaction pour lancer des engins vers d’autres
planètes. En 1903, il fait paraître « Exploration
de l’espace cosmique par des engins à réaction »,
ouvrage dans lequel il décrit les lois du mouvement d’une
fusée.
En 1929, il fait publier « Les Trains de fusées cosmiques »
où il énonce la théorie des fusées à
étages.
Chercheur solitaire que sa surdité contribue à isoler,
il est trop en avance sur son époque pour obtenir les moyens
d’expérimenter ses idées. Il bénéficie
cependant d’une reconnaissance tardive et est élu à
l’Académie des Sciences de l’URSS en 1918. Un musée
qui porte son nom lui est consacré à Kaluga.
De nombreux autres timbres en l’honneur de Tsiolkovski ont été
émis, tant en URSS même que par les services postaux de
différents pays : Bulgarie, Côte-d’Ivoire, Corée
du nord, Cuba, Guinée équatoriale, Kazakhstan, Roumanie…
Entiers
URSS.
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VATICAN. 1936.
Y&T n° 78/79.
Exposition mondiale de la presse catholique à
Rome.
Saint François de Sales.
FDC France
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YOUGOSLAVIE. 1955.
Y&T
n° 677.
Deuxième congrès de la Fédération mondiale
des Sourds-muets à Zagreb.
FDC
Pin's.
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YOUGOSLAVIE.
1969.
Y&T n° 1236.
Onzième Jeux sportifs mondiaux des sourds à Belgrade.
La mention « CISS » qui figure
sur le timbre désigne, en français, le Comité International
des Sports Silencieux.
FDC
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CHYPRE.
1981.
Y&T n° 553.
Année internationale des personnes handicapées.
Image de la langue des signes (signe non identifié).
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CHYPRE. 1994.
Parmi les différents handicaps représentés, l’oreille réfère à la surdité.
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GRANDE-BRETAGNE. 1981.
Y&T n° 978.
Année internationale
des personnes handicapées.
Épellation du mot « deaf » (sourd) dans
l’alphabet manuel propre aux sourds anglais.
Flamme
FDC
Pin's
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IRLANDE. 2000.
Y&T n° .
Thomas Edison (1847-1931), célèbre inventeur devenu sourd
à partir de l’âge de onze ans.
On lui doit notamment l’invention du phonographe, du télégraphe
et de la lampe électrique à incandescence.
Il manque de peu l’invention du téléphone, Graham
Bell déposant son brevet avant lui.
De nombreux timbres-poste d’autres pays lui rendent hommage.
Timbre
Mali.
Timbre
San Marin.
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JERSEY. 2010.
Y&T n° .
Sur le thème de la diversité culturelle, avec l’oreille
barrée.
Fait partie d’une série de quatre timbres émis pour
le centenaire du scoutisme féminin, fondé en 1910 par
Robert Baden-Powell et organisé par sa sœur Agnes puis sa
femme Olave.
FDC
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MALTE. 2006.
Y&T n° .
Timbre de la série Europa sur le thème de l’intégration
sociale.
Dans la rangée du bas qui montre de manière très
stylisée différents handicaps, un personnage avec des
écouteurs représente un enfant sourd. Deux autres personnages,
un bâillon symbolique sur la bouche et sur les yeux, représentent
respectivement la mutité et la cécité.
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ILE-DE-MAN. 1986.
Y&T n° 319.
« Paix à Noël ».
En arrière-plan, l’alphabet manuel anglais.
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MAN
(île de) 1996.
Y&T n° .
Chien Mongrel pour sourds.
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MAN (île de) 1996.
Y&T n° .
En bas à droite sur le bloc souvenir dans lequel
est inclus le timbre-poste : chien Mongrel pour sourds.
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