En raison du trop faible nombre de demandes dans les Yvelines,
2-AS a décidé de fermer son Pôle d’interface
de communication (Interface & Médiation) à l’attention
des personnes atteintes de surdité et des organismes privés
ou publics.
Toutefois, nous laissons en ligne divers renseignements généraux
qui peuvent être utiles aux créateurs de pôle d'interface
et aux utilisateurs des interfaces de communication.
Pour les particuliers, ces prestations peuvent être par différents
organismes.
DES PRESTATIONS ESSENTIELLES
La surdité est un handicap de communication.
Dans bien des circonstances, le reste auditif (s’il existe)
ou la lecture labiale (et parfois la langue des signes) ne suffisent
pas pour établir une communication satisfaisante entre les
personnes sourdes et entendantes.
Lorsque la technique personnelle est insuffisante, il est nécessaire
de faire appel à des assistant(e)s de la communication : interface
ou médiateur.
DÉFINITION DE L’INTERFACE
DE COMMUNICATION EN LSF
L’interface est un professionnel qui facilite la communication
entre la personne sourde ou malentendante et ses relations sociales
et professionnelles.
L’interface s’adapte à la fois au système
de communication de l’établissement et à celui
de la personne sourde ou malentendante.
L’interface s’assure également de la compréhension
du message par tous les interlocuteurs.
Il apporte une aide à la communication en utilisant tous les
moyens de reformulation à sa disposition.
L’interface doit informer et sensibiliser les différents
interlocuteurs sur les spécificités de la surdité.
MOYENS TECHNIQUES MIS EN OEUVRE
L’interface de communication utilise, selon
le mode privilégié de communication de chaque personne
:
- la langue des signes française;
- le français signé (langue orale complétée
par des signes);
- la dactylologie (alphabet manuel des sourds);
- la transcription (prise de notes);
- la lecture labiale (réarticulation).
LA MÉDIATION
C’est une prestation qui présente un
volet social plus important. Le médiateur, en tant que besoin,
peut donner des explications, aussi bien à la personne sourde
qu’à la personne entendante afin qu’elles se comprennent
mieux.
Cette prestation peut convenir aux personnes sourdes qui ont besoin
d’un accompagnement ou d’une assistance (juridique, culturelle,
sociale, etc.).
UNE DÉONTOLOGIE RIGOUREUSE
Les assistant(e)s en communication sont astreintes
à une déontologie rigoureuse, identique à celles
des interprètes.
En particulier, ceux-ci s’engagent :
- à la fidélité : respect de l’intégralité
du message et de l’intention qui s’y rattache.
- à la neutralité : il n’influence pas les échanges
et ne fait pas état de ses opinions.
- au secret professionnel : avant, pendant et après sa prestation.
UNE FORMATION ADAPTÉE
Il n’existe pas de cursus normalisé pour
ce nouveau métier.
Nous proposions une assistante diplômée d’Université
(DEUG Sciences Humaines : Sciences du langage, Culture et Communication)
et formée à la langue des signes (Certificat de capacité
de l’École française de langue des signes, etc.).
Où RÉSERVER UNE PRESTATION
?
- ARIS
(Association Régionale pour l’Intégration des
Sourds) qui a recensé les services d'interfaces existants;
Elle dispose d'un service de 6 interfaces. courriel: arisfrance@wanadoo.fr
-AFIC (Association
Française des Interfaces de Communication) : elle a pour but
la reconnaissance du métier d'Interface de communication. C'est
aussi un pôle ressource concernant le métier d'interface.
-Voir aussi les liens de notre site en rubrique "Interprètes
ou Interfaces de communication".
PRIX DES PRESTATIONS
Se renseigner auprès des prestataires de ce services.
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