" Après avoir exposé les deux principaux systèmes connus, par rapport à cette éducation (des Sourds-Muets), nous donnerons les principes de celui que nous adoptons. Nous suivrons, autant qu'il nous sera possible, l'ordre des règles. Nous terminerons le tout par les alphabets adoptés par les différents Instituteurs qui nous ont devancé dans la carrière." (présentation par Deschamps).

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Ce texte est extrait d’un livre d’Adolphe Bitard. Cet opuscule étant la « 5^e série » d’une collection titrée « Bibliothèque morale de la jeunesse ». Bitard donne une image positive des sourds-muets, mais et c’est l’époque qui veut cela, sa conception de l’éducation est d’abord oraliste. Il présente de façon claire et illustrée la dactylologie de Deleau.

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Fabre d'Olivet prétend avoir guéri des sourds-muets ! En réalité des malentendants, mais son livre est novateur pour l'époque.

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Joseph Barthélemy, l’abbé Pissin-Sicard (1793-1852), était un élève de l’abbé Sicard. Il admirait tellement son maître et mentor, qu’il ajouta son nom au sien. Il publie des lettres qu'il a reçues et les commente. Malgré sa religiosité et son style emporté, certaines de ses remarques sont pertinentes. En particulier, il témoigne bien du manque d’école, à l’époque, pour les sourds-muets.

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Du temps de l’abbé de l’Épée, au XVIII^e siècle, l’affaire du sourd-muet Joseph, prétendu comte de Solar, défraya la chronique. Jubinal s’y intéresse, car elle s’est déroulée, pour partie, dans sa circonscription.
Dans son rapport Achille Jubinal dissèque méthodiquement la mécanique de cet invraisemblable fait divers.

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Cette saynète ne fait par partie du patrimoine sourd, mais c’est une curiosité. Pour une fois et c’est remarquable pour l’époque, surdité et mutité ne sont ni dévalorisées, ni stigmatisées en déficience ou en handicap. L’auteur les utilise comme ressorts de l’action et moyens de ses personnages de parvenir à leur fin.

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Voilà un livre remarquable car, pour la première fois, il étudie, de façon approfondie, le langage « naturel », sa construction et sa grammaire. Il découvre ce que les linguiste du xxe siècle appelleront la « double articulation » et la « grande iconicité ». Il servira de base théorique pour les premiers dictionnaires de langues des signes illustrés par l’abbé Lambert et Pierre Pélissier, 1890)

La gigantesque Histoire naturelle de Buffon comporte 36 volumes publiés de 1749 à 1789. Ces extraits sont tirés de "L’homme", publié en 1749, et décrivent l’état des  connaissances, en France, au milieu du XVIIIe siècle.
Ces textes traitent de l'ouïe, de la prononciations et de la lecture sur les lèvres, des oreilles.
Buffon parle aussi des sourds-muets et de la méthode de Pereire.

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Avant de parler du sourd-muet et de son enseignement, Fournié précise le mécanisme physiologique de la pensée, fait la physiologie des divers langages, analyse physiologiquement l'infirmité du SM, et récapitule les méthodes d'enseignement en vigueur. Il en dégage une série de corollaires renfermant les règles générales devant présider à l'enseignement physiologique du sourd-muet.

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D'Orelli expose la situation de l’enseignement spécialisé en Suisse dans le premier tiers du 19e siècle ; les aveugles et les sourds-muets étant regroupés dans le même institut.  Il décrit une méthode oraliste employée cinquante ans avant le congrès de Milan (1880).
Une visite de cet institut est racontée par Alexandre Dumas dans "Les muets qui parlent et les aveugles qui lisent", 1833.

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Une analyse juridique de la situation des sourds-muets en application du Code Napoléon.

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Ce livre est du genre de ceux que l'on distribuait dans les écoles comme premier prix. Une curiosité...

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Ce livre n’est pas le plus connu de l’abbé de l’Épée (1712-1789), il fut publié après sa disparition, en 1820, mais c’est certainement le plus curieux. En effet, à rebours de son image contemporaine, de l’Épée s’y révèle un « oraliste » convaincu !
A lire par les malentendants pour la lecture labiale et la conservation de la parole !

Voici deux contes de Guy de Maupassant :
- Les Rois illustrent des idées fausses des entendants sur les sourds ;
- Les bécasses : la description du sourd-muet y est saisissante !

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De Haerne analyse les méthodes opposées pour l'enseignement des sourds-muets : la méthode dite française (de l’Épée) et la méthode dite allemande (Samuel Heinicke). Il en conclut  que le véritable progrès, consiste dans la création et la multiplication des institutions spéciales bien réglées, et que c’est rétrograder dans la civilisation que de vouloir les fondre dans les écoles primaires.

Selon Dubois, 90 % des sourds sont des devenus sourds qui ont déjà parlé. Il a l’intuition, des notions de surdité pré et post linguale (avant ou après l’acquisition de la parole). Selon lui, il ne faut absolument pas faire de signes, ni même de dactylologie, à un enfant sourd.: Il faut lui parler et, ainsi, il apprendra spontanément la lecture labiale.
Il manque les dernières pages du livre !

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L’alphabet de Pablo-Bonet est celui de Saint Bonaventure, repris aussi par Melchor de Yebra.
Voici l’un des plus anciens et des plus beaux alphabets manuels.

Dans leur traduction de 1860, E. Bassouls et A. Boyer, professeurs à l’INJS de Paris, ne reproduisent pas les huit planches de la dactylologie de Pablo-Bonet, au prétexte qu’elle est similaire à celle employée par l’abbé de l’Epée.

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Brève notice biographique sur Pouplin (père et fils), fondateurs de l'Institut des sourds-muets et aveugles de Liège (Belgique), par un administrateur de l'école.

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Une des plus vieille comédie théâtrale utilisant la surdité...

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Cet article est extrait des Archives de l’anthropologie criminelles et des sciences pénales (7e année, n° 37, 1892) qui a été la première revue scientifique francophone dédiée à la criminologie ; une science qui fait alors ses débuts.

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Cette nouvelle est représentative de la façon dont la surdité est vécue du temps de Musset : une catastrophe familiale ! Cette attitude persistera jusqu’au milieu du XXe siècle.
Voilà donc une belle nouvelle où la surdité est mise en scène avec justesse.

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Luigi Boselli, directeur de l'institut des sourds-muets de Gênes, répond aux questions posées par les organisateurs du congrès de Milan (1880) et expose, in fine, ses conceptions éducatives.

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Son livre Surdus loquens, rédigé en latin, est paru en 1692. Il a été traduit en français en 1700 par Beauvais de Préau et publié en 1779 en annexe au livre de Deschamps. Cette traduction est la seule connue en langue française.
L’opinion d’Amman s’inscrit dans l’histoire des idées et montre l’influence de la religion dans la perception que l’on avait des sourds-muets et de la surdité.

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Le livre de Louis Guyot, médecin, s’inscrit parfaitement dans son époque, c’est une défense et illustration de la méthode orale publiée un an après le congrès de Milan. On y trouve des précisions sur la méthode Pereire.

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Vers 1852, Augereau  conçoit sa méthode, la phonodactylologie, combinant l'articulation et les signes manuels. Il  la simplifie pendant 20 ans. Les deux afffiches restituées en montrent l'évolution. Les textes de celles-ci ont été retranscrits pour faciliter la compréhension.

Dans cet article, Alphonse Esquiros décrit un banquet qui est aussi un acte militant et s'inscrit dans la campagne électorale de Ferdinand Berthier qui sera candidat à la députation en 1848.

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La poésie est d’abord une question de rythme et de sonorités, c’est pourquoi les poètes sourds, particulièrement à cette époque (1850), sont rares.
Mais, Pélissier prouve qu’en ce domaine, comme en bien d’autres, impossible n’est pas sourd !
Il était contemporain et grand admirateur de Lamartine qui, en retour, l’estimait beaucoup.

Une biographie peu connue de l'abbé Sicard parue dans la revue "Les Contemporains".

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Alexandre Dumas, dans ses « Impressions de voyage en Suisse », décrit sa visite de l’Hospice des sourds-muets  de Zurich. Les exercices montrés à Dumas sont assez curieux. Il s’agit, pour le sourd, de lecture labiale avec ré-articulateur....

Il dresse une brève histoire de la surdité depuis Sparte d'après les renseignements que lui a communiqué Ferdinand Berthier.

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Adolphe Franck fut le représentant du Ministère de l'Intérieur et des Cultes au Congrès de Milan de 1880. Il rédige ce rapport au ministre, publié au Journal Officiel n° 346 du 18 décembre 1880, Ce congrès aura une grande influence en France en se prononçant pour la "méthode orale pure".

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Son second fils étant né sourd-muet, Recoing réussit à lui apprendre la langue française au moyen d’une
« Langue manuelle » qu’il invente : il remplace la parole par l’écriture avec son « Syllabaire dactylologique »,   Il explique : " C'est avec un ardent désir d'être utile aux infortunés camarades de son fils, qu'il offre à tous l'usage de cette langue manuelle".

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Goguillot Ludovic (1859-1890) était professeur à l’Institution nationale des sourds-muets de Paris, c'est le précurseur de l’orthophonie logopédie en Europe. Son livre est devenu un  manuel de référence, pour l'orthophonie de l'époque.

Illustré par 76 dessins de Langlois, professeur à l'Institut des SM de Paris.

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