Cette saynète ne fait par partie du patrimoine sourd, mais c’est une curiosité. Pour une fois et c’est remarquable pour l’époque, surdité et mutité ne sont ni dévalorisées, ni stigmatisées en déficience ou en handicap. L’auteur les utilise comme ressorts de l’action et moyens de ses personnages de parvenir à leur fin.

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Voici la biographie de Marthe Heurtin, sourde aveugle, sœur de la célèbre Marie Heurtin. Elle dit en toute simplicité : " Il m’est demandé d’écrire les souvenirs que j’ai gardés de ma jeunesse ( dont ceux à l’Ecole française des sourdes-muettes-aveugles de Larnay). Je ne vois pas l’intérêt que cela peut avoir, mais j’obéis et ferai de mon mieux."

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Cet article est un extrait d’une série de onze lettres sur l’éducation des sourds-muets, publiées dans L’Ami des Sourds-Muets de novembre 1840 à août 1842,
Ce « tiré à part » apporte une preuve supplémentaire qu’il est possible d’écrire les signes et que cela était utilisé au moins dans l’Institution de Nancy.
 Il apporte un complément à l’étude de Marc Renard Ecrire les signes.

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Cette lettre de Santander San Juan discute d’une question : qui est le premier ? Pedro Ponce ou Juan Pablo-Bonet ? Cette dissertation contient à peu près tout ce que l'on a dit sur Pablo-Bonet ; elle analyse aussi l'ouvrage de Pablo-Bonet et en donne une description exacte. L'ouvrage étant rare, cette analyse plaira à ceux qui ne le possèdent pas.

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Joseph Piroux donne une analyse de l’ouvrage de de l’Epée ; c’est l’un des rares à s’y risquer sans être arrêté par la gloire du personnage. Cet « Examen approfondi » a été publiée, dans le journal « L’ami des sourds-muets », sous la rubrique « Didactique » dans les numéros de janvier-février, mars-avril et mai-juin, cinquième année, 1842-1843. Ils sont ici réunis en un seul volume.

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Selligsberger, bien qu’Allemand, prône une méthode mixte. Il défend également l’apprentissage de l’écriture et de la lecture labiale, ce qui n’était pas si évident à l’époque ; et il se moque des exercices publics trafiqués.

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Selon Dubois, 90 % des sourds sont des devenus sourds qui ont déjà parlé. Il a l’intuition, des notions de surdité pré et post linguale (avant ou après l’acquisition de la parole). Selon lui, il ne faut absolument pas faire de signes, ni même de dactylologie, à un enfant sourd.: Il faut lui parler et, ainsi, il apprendra spontanément la lecture labiale.
Il manque les dernières pages du livre !

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Cette nouvelle est représentative de la façon dont la surdité est vécue du temps de Musset : une catastrophe familiale ! Cette attitude persistera jusqu’au milieu du XXe siècle.
Voilà donc une belle nouvelle où la surdité est mise en scène avec justesse.

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Dans la première partie, Paulmier reproduit de nombreux articles de presse; puis une longue correspondance avec une famille à laquelle il explique comment éduquer leur fille sourde-muette. Le livre II est plus remarquable. Paulmier fait fonction d’interprète devant les tribunaux. Sauf omission, c’est la première fois que des chroniques judiciaires sont rapportées.

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Cette brochure est un tiré à part de l’article sur les sourds-muets qu’il a écrit pour le dictionnaire encyclopédique de l’histoire de France; on y trouve des détails peu connus. à la suite on trouvera « Un document retrouvé... », complément du premier où l’auteur donne diverses précisions historiques.

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La fondation de l’école qui deviendra l’INJS de Bordeaux-Gradignan est généralement attribué à l’abbé Sicard. Mais le véritable fondateur est Jean Saint-Sernin auquel Valade-Gabel rend hommage dans cette Notice.

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Cette « Notice » écrite par Jean-Baptiste Jamet, son neveu, est (c’est le genre de l’ouvrage) trop hagiographique, mais l'auteur donne quelques indications intéressantes sur le célèbre institut de Caen.

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Long poème de Chatelain, sourd-muets, écrit dans le but de porter secours aux sourds-muets indigents.

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Cet ouvrage réunis le livre de l’élève et le livre du maître.
Le premier est richement illustré de la main de Piroux. Il y donne une dactylologie extrêmement complète avec, notamment, toutes les configurations pour les accents et les signes orthographiques.
Voilà un livre qui marque une évolution dans l’éducation des sourds en prenant en compte leurs signes que Piroux qualifie de « naturels ».

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Cette étude sur la surdi-mutité et les méthodes d’éducation mises au point pour y pallier a été publiée en 1846, et n’a jamais été réimprimée. C'est une rare étude sociologique sur les sourds-muets de cette époque.

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 Le canton de Vaud paye la scolarité des enfants admis à  l’institution des sourds-muets (Yverdon, Suisse). D’où l’origine du Règlement que nous rééditons.
C’est déjà le 5e règlement, quatre autres ont été arrêtés en 1827, 1832, 1835 et 1841, car ces règlements ont une durée limitée à 5 ans.

Henri-François-Alphonse Esquiros (1812-1876) est un auteur romantique et un homme politique français, républicain et libre penseur. Il a été plusieurs fois député puis sénateur.
Ce texte sur les sourds-muets est extrait de son livre : « Paris ou les Sciences, les Institutions et les mœurs au xixe siècle», second tome (page 392 et suivantes). il y cite souvent Massieu, célèbre personnage sourd-muet.

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Dans cet article, Alphonse Esquiros décrit un banquet qui est aussi un acte militant et s'inscrit dans la campagne électorale de Ferdinand Berthier qui sera candidat à la députation en 1848.

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Henri Hirzel fut le premier directeur de l’Asile des aveugles de Lausanne.
La triple déficience surdité, mutité et cécité est, heureusement, très rare ; mais les témoignages sont encore plus rares. Ce récit est donc d’un grand intérêt, d’autant qu’il se situe au tout début de l’enseignant des sourds-aveugles.

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Cette "Instruction précise et claire pour reconnaitre dès les premières années de la vie qu'un enfant est sourd-muet et pour prévenir autant que possible le surdi-mutisme ainsi que pour élever convenablement ces enfants dans la maison paternelle" est, comme son long titre l'indique un recueil de recommandations très modernes pour l'époque.

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Péreire n’a pas laissé de trace écrite de sa méthode pour faire parler les sourds-muets. Édouard Seguin réalise sa biographie et reconstitue les principes de sa méthode.
Péreire aura découvert le diagnostic des différents types de surdité, la conduction osseuse... Il a inventé une dactylologie qui outre l’alphabet, comportait une numération et une phonodactylologie.

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Cette dactylographie indique les lettres ou syllabes sur les  phalanges de la main, et exprime aussi, d'une façon abrégée, une prodigieuse quantité de mots par l'emploi des terminaisons les plus usitées du langage, à la représentation desquelles sont affectées certaines parties extérieures de la main gauche.». N'ayant pas été validée par l'Institut parisien, elle n'a jamais été utilisée !

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Une étude d'époque sur le droit des sourds-muets à l'assistance publique.

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Répertoire des connaissances usuelles ou faits héroïques accomplis par des sourds-muets dans les journées des 22, 23, 24 février 1848 : c'est un recueil d’articles sur l'éducation, des actes de bravoure, la méthode Seguin, des sourds-muets, une sourde muette aveugle, Clerc, Massieu, etc.

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Cet album regroupe cinq poèmes de trois auteurs différents :
- trois poèmes de Dambuyant C.;
- un extrait d''un poème badin de Caquet Bonbec (Jean-Baptiste de Junquières);
- et un extrait d'un poème en vers d'Etienne Ducret.

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Un recueil d'articles, pensées et réponses de sourds-muets, par Alphonse Lenoir, professeur sourd-muet, contemporain de Ferdinand Berthier.

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La poésie est d’abord une question de rythme et de sonorités, c’est pourquoi les poètes sourds, particulièrement à cette époque (1850), sont rares.
Mais, Pélissier prouve qu’en ce domaine, comme en bien d’autres, impossible n’est pas sourd !
Il était contemporain et grand admirateur de Lamartine qui, en retour, l’estimait beaucoup.

La Chéirologie se pratique avec les deux mains, et évoque, non pas des lettres comme la dactylologie, mais les consonances de chaque mot. Comme en témoigne son long syllabaire, elle est davantage orientée vers l’apprentissage de l’écrit. Elle précède la Phonodactylologie qui s’en est largement inspirée et en est l’évolution. C'est l’ancêtre du LPC.

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Victor-Eugène George présente sa vie d'élève à l’Institut royal des sourds-muets de Paris (avec l’abbé Sicard puis l’abbé Périer) où Il eut des professeurs sourds-muets (Jean Massieu et Ferdinand Berthier). Il subira les curieux « soins » du Dr Itard.
Il donne une description saisissante des malheurs des sourds privés d’éducation et il montre l’efficacité des enseignants sourds-muets.

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Joseh Piroux multiplia toute sa vie interventions et lettres pour que son école devienne une institution nationale au même titre que celles de Paris et de Bordeaux.

Ce fascicule est le résumé de son intervention au Congrès scientifique de Nancy en 1850.

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Dans son Traité des maladies de l’oreille et de l’audition, Itard publie un grand nombre d’observations sur les sourds-muets qui laisse pantois par leur évidente fausseté. Berthier a beau jeu d’y répondre et il s’exclame : "Autant de lignes, autant d’erreurs accumulées, autant de preuves de l’ignorance où se trouvait l’auteur."

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Berthier n’a pas rendu célèbre l’abbé de l’épée qui était déjà reconnu de son temps grâce aux populaires  exercices publics qu’il organisait avec ses élèves sourds. Mais Berthier aura entretenue et renforcé la gloire de Charles-Michel Delespée (son vrai nom).
Il aura pris l’initiative de faire édifié la statue de l'abbé de l'Epée à Versailles (voir p. 240) dont il raconte en détails la genèse.

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