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Ecrire les langues des signes des sourds ?
Vaste projet, folle ambition !!!
Est-ce possible ? Sans doute...
Est-ce indispensable ? Aux sourds d’en juger...

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La langue des signes puise ses racines dans des millénaires de gestualité signifiante. Mais c’est avec l’institutionnalisation de l’enseignement des enfants sourds, à la fin du XVIII^e siècle, que prend corps pour la première fois une langue collective qui se répand sur tout le territoire national et est à l’origine de l’actuelle langue des signes française.

Berthier n’a pas rendu célèbre l’abbé de l’épée qui était déjà reconnu de son temps grâce aux populaires  exercices publics qu’il organisait avec ses élèves sourds. Mais Berthier aura entretenue et renforcé la gloire de Charles-Michel Delespée (son vrai nom).
Il aura pris l’initiative de faire édifié la statue de l'abbé de l'Epée à Versailles (voir p. 240) dont il raconte en détails la genèse.

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Vers 1852, Augereau  conçoit sa méthode, la phonodactylologie, combinant l'articulation et les signes manuels. Il  la simplifie pendant 20 ans. Les deux afffiches restituées en montrent l'évolution. Les textes de celles-ci ont été retranscrits pour faciliter la compréhension.

Tout en restant convaincu de la nécessité du langage mimique pour les sourds-muets, M. Bouvier Paul est un partisan de la méthode d’articulation et de l’enseignement de la lecture labiale pour les demi-sourds ou devenus sourds. tout en signalant que même si cela n’est pas parfait, les sourds-muets arrivent parfois à lire sur les lèvre et à articuler pour se faire comprendre.
La dactylologie est bannie de son école.

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Le Code Civil expliqué aux sourds-muets. L’œuvre majeure de Ferdinand Berthier qui lui vaudra le surnom de "Napoléon des sourds-muets". Précédé par une riche étude sur la population sourde vers 1868 et d'une présentation de la Constitution.

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Livre d'enseignement en vigueur dans les écoles des frères de Saint Gabriel.

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Luigi Boselli, directeur de l'institut des sourds-muets de Gênes, répond aux questions posées par les organisateurs du congrès de Milan (1880) et expose, in fine, ses conceptions éducatives.

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Une étude qui constate l'échec de l'enseignement par la méthode orale pure. Elle aura un grand retentissement en 1908.

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L’abbé Jean Ferrand (1732-1815), Supérieur de la Congrégation des Filles de la Providence à Chartres, apprend l’éducation des sourds-muets auprès de l’abbé de l’Epée. de 1785 à 1791, il dirige une classe de sourdes-muettes. Pour l'institutrice Marie Montangé, chargée de l’instruction des filles sourdes-muettes, il rédige ce Dictionnaire à l’usage des sourds-muets, entre 1783 et 1785.

la biographie d'une personnage haut en couleur ,qui inventa des signes à l'usage des écoliers entendants puis finalement pour les enfants sourds.

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Voir l'utilisation actuelle de la méthode de Grosselin (autre site)

Discours prononcés sur la tombe de l'abbé Sicard, un an après son décès.

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Le livre-tableau est un ensemble d’exercices préparés pour les leçons d’articulation et de lecture sur les lèvres. Il a pour but de faciliter au maître l’emploi du mode simultané dans l’enseignement de la parole aux sourds-muets.

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" Après avoir exposé les deux principaux systèmes connus, par rapport à cette éducation (des Sourds-Muets), nous donnerons les principes de celui que nous adoptons. Nous suivrons, autant qu'il nous sera possible, l'ordre des règles. Nous terminerons le tout par les alphabets adoptés par les différents Instituteurs qui nous ont devancé dans la carrière." (présentation par Deschamps).

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Un article, publié dans une revue internationale, qui montre l'opinion publique dominante sur les sourds-muets en 1900.

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Pierre Pélissier est un est premier et plus célèbre poète de son époque.

Nous avons extrait de son Recueil de poésies (disponible dans cette collection), cet dithyrambe en raison des explications données sur sa création et sa diffusion. Explication citant la pièce de théâtre de Bouilly "L'abbé de l'Epée" (disponible dans cette collection).

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Grâce au travail de deux passionnés, René et Yves Bernard, père et fils,  nous sommes en mesure de mettre à la disposition d’un large public, ce manuscrit dont l’original se trouve aux archives de l’INJS de Paris.
Attention : fichier volumineux : 68,5 MO.

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Un article célèbre sur la lecture labiale. Il n'a pas pris une ride depuis plus d'un siècle ! A (re)découvrir.

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Il est rare qu’une réunion associative fasse l’objet d’un compte-rendu publié sous la forme d’un livret illustré. Cette réunion des sourds-muets du Midi, sous l’excellent prétexte de fêter la naissance de l’abbé de l’épée, est donc un document rare qui témoigne de la vie associative des sourds de l’époque.

La gigantesque Histoire naturelle de Buffon comporte 36 volumes publiés de 1749 à 1789. Ces extraits sont tirés de "L’homme", publié en 1749, et décrivent l’état des  connaissances, en France, au milieu du XVIIIe siècle.
Ces textes traitent de l'ouïe, de la prononciations et de la lecture sur les lèvres, des oreilles.
Buffon parle aussi des sourds-muets et de la méthode de Pereire.

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Une arlequinade d'époque et un exemple d'utilisation de la surdité de comédie comme ressort comique.

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Au-delà de son sujet, la pièce marque une date importante dans l’histoire du théâtre et dans la perception des sourds par le grand public. Pour la première fois, le sourd-muet n’est pas confiné dans son rôle de brute épaisse, de débile, d’imbécile ! Solar est présenté comme un garçon intelligent, d’origine noble et digne d’intérêt et de compassion.

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Ce prospectus est une publicité qui explique le rôle de l’Institut pour sourds-muets de Paris. Il est suivi des conditions d’admission des élèves. Toutefois, il n'est pas certain que ces conditions aient été appliquées à l'époque.

Cette saynète ne fait par partie du patrimoine sourd, mais c’est une curiosité. Pour une fois et c’est remarquable pour l’époque, surdité et mutité ne sont ni dévalorisées, ni stigmatisées en déficience ou en handicap. L’auteur les utilise comme ressorts de l’action et moyens de ses personnages de parvenir à leur fin.

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Ce livre fut célèbre en son temps, et aujourd'hui encore, il est parfois cité en référence. Mais il est permis de s'interroger : qu'est-ce qu'un sourd-muet de l'époque a pu comprendre dans tout ce fatras théorique ? Ce livre décrirait l'éducation donnée à Jean Massieu.

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Son livre Surdus loquens, rédigé en latin, est paru en 1692. Il a été traduit en français en 1700 par Beauvais de Préau et publié en 1779 en annexe au livre de Deschamps. Cette traduction est la seule connue en langue française.
L’opinion d’Amman s’inscrit dans l’histoire des idées et montre l’influence de la religion dans la perception que l’on avait des sourds-muets et de la surdité.

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Le second tome de cette œuvre que Degérando qualifia de "roman philosophique"...

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Berthier a écrit cette biographie à la demande de ses amis, mais Il n’y consacre que la moitié de son livre, plus quelques notes. Il consacre deux chapitres à Massieu et Clerc, élèves de Sicard.

Complété par  "Le dossier Sicard" par Marc Renard.

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 Le canton de Vaud paye la scolarité des enfants admis à  l’institution des sourds-muets (Yverdon, Suisse). D’où l’origine du Règlement que nous rééditons.
C’est déjà le 5e règlement, quatre autres ont été arrêtés en 1827, 1832, 1835 et 1841, car ces règlements ont une durée limitée à 5 ans.

Breton décrit un procès qui fut une cause célèbre. À l’époque, il était rare que l’on juge un sourd-muet ; d’autant que François Duval n’était nullement instruit et totalement ignorant, il ne sait même pas signer son nom !
Ce document évoque aussi l’une des toutes premières interprétations en communication gestuelle (avec Massieu) ; et non pas en langue des signes que Duval ignore également.

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Le tout premier journal sur l'instruction des sourds-muets, par Auguste Bébian, remarquable éducateur.

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Bébian expose l’état de sa réflexion sur l’éducation des sourds-muets et décrit, notamment, les principes qui vont lui servir à écrire La Mimographie.
Ce bref livre constitue une introduction aux idées de Bébian qui seront à la base de l’âge d’or de l’éducation à l’Institut Royal des sourds-muets de Paris avec la nomination de professeurs sourds-muets.